Le permis de conduire se divise en deux épreuves. Vous devez d’abord passer l’épreuve théorique, l’examen du code, en répondant à 40 questions de QCM et en ne commettant pas plus de 5 erreurs. Ensuite, vous devez passer l’épreuve pratique, celle qui nous intéresse dans cet article.
L’épreuve pratique du permis de conduire se déroule sur une trentaine de minutes. L’apprenti doit alors circuler dans des conditions réelles ponctuées par des manœuvres spécifiques et quelques questions théoriques. L’objectif est de commettre très peu d’erreurs et surtout aucune erreur éliminatoire. En effet, une seule erreur éliminatoire suffit à hypothéquer immédiatement les chances d’obtention du permis. Les erreurs éliminatoires sont celles qui présentent un danger pour le conducteur, ses passages, les autres véhicules ou les piétons.
Sommaire
La grille d’évaluation (CEPC)
La grille d’évaluation se décompose en 3 catégories de compétences divisées en 3 compétences.
Connaître et maîtriser son véhicule :
- Savoir s’installer et assurer la sécurité à bord
- Effectuer des vérifications du véhicule
- Connaître et utiliser les commandes
Appréhender la route :
- Prendre l’information
- Adapter son allure aux circonstances
- Appliquer la réglementation
Partager la route avec les autres usagers :
- Communiquer avec les autres usagers
- Partager la chaussée
- Maintenir les espaces de sécurité
Chacune de ces compétences est notée sur une échelle de E (éliminatoire) à 3.
S’ajoute une quatrième catégorie, « Autonomie conscience du risque », et des points bonus peuvent également être donnés pour la courtoisie et une conduite économique et respectueuse de l’environnement.
L’objectif est d’obtenir au moins 20 points sur 31.
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Les erreurs admises
Les erreurs admises lors de l’examen du permis de conduire sont des erreurs qui ne sont pas à l’encontre du Code de la route. Ce sont généralement des petites erreurs comme le fait de rouler ponctuellement un peu trop vite ou trop lentement, ou une erreur qui n’a pas d’impact au niveau des commandes.
Les erreurs admises sont évaluées à l’arrêt, en circulation et lors des manœuvres.
Les erreurs tolérées
Ici on retrouve les erreurs tolérées, celles souvent causées par le stress, qui ne sont pas dangereuses, mais qui ne doivent pas être trop répétées.
Voici quelques exemples d’erreurs tolérées :
- caler,
- une manœuvre qui n’est pas bien réalisée (mais sans collision ni danger),
- contrôler au moment de s’insérer alors qu’il faut le faire avant.
Là aussi, les erreurs peuvent être commises à différents moments : arrêt, manœuvres, circulation.
Les fautes éliminatoires
Comme évoqué en introduction, les erreurs éliminatoires sont celles qui se révèlent dangereuses et qui vont à l’encontre du Code de la route.
Parmi ces erreurs éliminatoires, on peut citer :
- le décalage excessif sur la chaussée,
- une vitesse trop élevée,
- aucune prise d’information au moment de s’insérer.
Comme pour les erreurs admises et les erreurs tolérées, les fautes éliminatoires existent dans les trois cas de figure : arrêt, circulation, manœuvres.
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