En 2012, les moteurs diesel représentaient 75% de ventes de véhicules neufs en France. En janvier 2018, ils ne représentent plus que 41%. Cette chute est causée par le désintérêt croissant des Français pour un moteur qui ne représente nullement l’avenir et qui coûte de plus en plus cher.
Dès 2019, les véhicules diesel datant d’avant 2005 vont être interdits à Paris. De plus, l’année 2024 devrait sonner comme la fin de la vente de diesel. Et la France n’est pas le seul pays à aller dans ce sens puisque Rome vient d’interdire l’accès à tous les véhicules diesel pour 2024. Idem en Allemagne où plusieurs villes devraient être prochainement amenées à suivre le même schéma.
Devenu trop polluant à une époque où l’environnement se positionne comme un enjeu majeur, le diesel semble être sur la fin. Que faire alors quand on possède un véhicule diesel ?
Un changement de mentalité
Pendant la dernière décennie, le diesel était vendu comme la meilleure solution face à l’essence. Il était alors considéré comme plus économique tout en dégageant une pollution identique, voire inférieure. Depuis, les choses ont nettement changé en l’espace de quelques années. C’est un euphémisme de dire que le diesel n’a plus vraiment la cote. En effet, qui pourrait aujourd’hui conseiller d’acheter un véhicule diesel neuf quand on sait que l’atout économique est de moins en moins vrai et que le diesel est de plus en plus mal vu dans les villes.
Les particules fines éjectées par les moteurs diesel sont les principales responsables. Très polluantes elles sont également très nocives pour la santé, et comme elles sont minuscules, elles ont tendance à s’infiltrer partout.
Dans les grandes villes où la circulation est importante, grâce à la vignette Crit’air les journées interdisant à certains véhicules de rouler sont de plus en plus fréquentes. En parallèle, des solutions de transport plus propre sont mises en avant : covoiturage, transports en commun, vélo en libre-service, voitures en libre-service…
Une reconversion vers le marché de l’occasion
Si l’achat d’un véhicule neuf fonctionnant au diesel n’a plus vraiment d’intérêt, on observe un report sur le marché de l’occasion. En effet, pendant cette dernière décennie, les moteurs diesel ont dominé les ventes de véhicules neufs et désormais, ces véhicules se retrouvent en très grand nombre sur le marché de l’occasion. Ainsi, environ 70% des voitures mises en vente sur le marché d’occasion ces derniers mois sont des modèles diesel.
Bon à savoir
Vous souhaitez vous débarrasser de votre vieux véhicule diesel pour une voiture d’occasion propre, vous pouvez bénéficier de la prime à la conversion pour les véhicules diesel.
Forcément, face à cette offre abondante et face à la mauvaise image que traîne désormais le diesel, la plupart des voitures motorisées pour ce carburant subissent une décote depuis quelque temps. Pour certains modèles, la décote atteint même 50% de la valeur du véhicule.
Dans un parc automobile français représentant plus de 32 millions de véhicules particuliers, toutes motorisations confondues, alors qu’il est de plus en plus handicapant de rouler avec un véhicule diesel, il paraît plutôt évident que le marché de l’occasion devrait continuer à être envahi par les véhicules diesel.

Vous pensez vendre votre véhicule diesel à un particulier ? Découvrez comment être garanti d’être payé grâce à Paycar.
La prime à la conversion : une incitation supplémetaire
Avec comme objectif de réduire le parc automobile de véhicules polluants, l’État français a mis en place le système de bonus écologique, de prime à la conversion et d’écotaxe.
Cette dernière est une taxe supplémentaire sur les véhicules les plus polluants s’échelonnant de 50€ à 10 500€ en fonction de la quantité de CO2 émise par km. À l’inverse, le bonus écologique peut atteindre jusqu’à 8 500€ et se déclenche suite à l’achat d’un véhicule peu polluant.
- À lire aussi : Le nouveau mode de calcul de la norme Euro WLTP + RDE
En plus de ce bonus, il est possible de profiter de la prime à la conversion. Ainsi, si l’achat d’un véhicule peu polluant est accompagné de la mise à la casse du véhicule ancien, une prime pouvant atteindre 2 500€ maximum est octroyée.
Autrement dit, tout est fait pour nous inciter à progressivement remplacer un vieux véhicule trop polluant par une voiture considérée comme plus propre. Ce bonus-malus risque d’être le coup de grâce pour les véhicules diesel.
Conclusion : Doit-on vendre son véhicule diesel ?
Face à tout ce que nous venons de décrire, il paraît compliqué de répondre non à cette question. En plus de Paris, dix autres communes, dont Grenoble, prévoient d’interdire au fur et à mesure l’accès aux véhicules diesel d’ici à 2025. Et il est fort probable que d’autres communes soient incitées à suivre le mouvement. Autrement dit, rouler en diesel dans 6-7 ans sera de plus en plus difficile.
Le moment est donc idéal pour revendre son véhicule diesel, surtout s’il est récent. Sur le marché de l’occasion, de nombreux acheteurs sont encore intéressés par ce type de motorisation d’autant que les décotes débouchent sur des prix intéressants pour eux. En tant que vendeur, il faut s’attendre à un prix de vente en dessous de ce que vous aviez initialement prévu, mais plus vous allez attendre et plus ce prix va fortement diminuer. Nous sommes dans la période de transition, mais dans quelques années, la demande de véhicule diesel neuf ou d’occasion risque de s’écrouler.
Cependant, la vente est surtout intéressante si votre véhicule est relativement récent, car la demande sera forcément plus importante et vous pourrez en tirer un prix encore acceptable. Par contre, pour un véhicule ancien, c’est peut-être le moment idéal pour profiter de la prime de conversion en l’envoyant à la casse et en le remplaçant par une voiture moins polluante vous permettant de profiter du bonus écologique.
L'ALTERNATIVE DIGITALE AU CHÈQUE DE BANQUE
SÉCURISÉ
SIMPLE
FLEXIBLE
Inscription gratuite
et sans engagement
DES QUESTIONS ?
CONTACTEZ NOS ÉQUIPES
01 76 34 01 22
7J/7 DE 9H30 À 18H30
N’hésitez pas à contacter notre service client.